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Faut-il être optimiste?

En regardant le film, est-on inquiet quant au devenir du fleuve ? Il y a des éléments positifs qui sont identifiés, notamment relayés par Bruno Parmentier. D’une part, la situation est beaucoup moins critique que dans les zones arides et tropicales... D’autre part, nous disposons de capacités techniques dans le domaine du spatial, des biotechnologies et des méthodes agricoles. Notre territoire est à la pointe dans ces domaines. Il y a l’agroforesterie avec l’intensification des processus biologiques de la terre. C’est passionnant. Ce sont des solutions déjà mises en œuvre par des agriculteurs. Ce n’est pas une théorie de laboratoire.

Oui, optimiste si on veut bien aborder la question aussi différemment : penser à économiser plutôt que produire toujours plus. Enfin, il est intéressant de comprendre que nos pratiques de consommation peuvent contribuer au changement. Etre acteur de ce changement me semble un élément positif. En tout cas, il n’est pas démobilisateur. Les derniers événements de Sivens démontrent que les postures et les intérêts particuliers grippent encore le fonctionnement de notre société. Mais la raison et la sagesse doivent l’emporter.